La conduite accompagnée est une formation très prisée par les jeunes conducteurs en France pour acquérir de l’expérience et être plus à l’aise derrière le volant. Il s’agit d’une période de formation pratique où un jeune conducteur bénéficie des conseils et du soutien d’un accompagnateur pour améliorer ses compétences de conduite. Mais il est légitime de se demander si toutes les voitures sont accessibles pour cette formation, c’est pourquoi nous allons analyser les critères qui déterminent quelles voitures sont autorisées.
Sommaire :
Le choix de la voiture pour la conduite accompagnée
Lorsqu’on souhaite initier un apprenti dans le cadre de la conduite accompagnée, il faut choisir une voiture adaptée aux exigences réglementaires ainsi qu’à son niveau de maîtrise.
Les caractéristiques de la voiture
Il faut respecter certaines conditions techniques pour que la voiture utilisée soit conforme aux normes de la conduite accompagnée. Premièrement, elle doit être équipée d’un double commandes (pédales de freins et d’embrayage). Deuxièmement, elle doit disposer d’un rétroviseur supplémentaire pour que l’accompagnateur puisse contrôler l’environnement alentour. Le véhicule doit aussi avoir une puissance inférieure à 110 chevaux et être équipée de pneus homologués.
L’assurance automobile
Il est indispensable de vérifier que l’assurance du véhicule couvre la conduite accompagnée, car tous les contrats d’assurance ne prennent pas en charge cette formation. Il faudra donc se renseigner auprès de son assureur et éventuellement ajouter une garantie spécifique pour couvrir l’apprenti conducteur.
La transmission : manuelle ou automatique ?
Le choix entre une voiture à boîte manuelle ou boîte automatique dépend des préférences et de l’expérience de l’apprenti conducteur. Si celui-ci a appris à conduire sur une voiture avec transmission automatique lors de sa formation en auto-école, il sera plus à l’aise sur ce type de véhicules. Mais attention, il faut souligner que si l’apprenti obtient le permis sur une voiture automatique, il sera limité aux voitures avec ce type de transmission lorsqu’il conduira seul après avoir obtenu le permis définitif.
Les critères à prendre en compte par l’accompagnateur
Le choix de l’accompagnateur
S’agissant de la personne qui supervisera la conduite accompagnée, elle doit répondre à plusieurs critères :
- Avoir plus de 30 ans
- Être titulaire du permis B depuis au moins cinq ans sans interruption ni suspension
- Ne pas avoir été condamné pour certaines infractions routières.
Il faut aussi choisir un accompagnateur avec qui l’apprenti conducteur a une bonne entente, car cela facilite la communication et l’apprentissage.
La responsabilité de l’accompagnateur
L’accompagnateur doit être vigilant pour garantir la sécurité lors des heures de conduite. Il doit intervenir si nécessaire pour éviter une situation dangereuse, connaître les règles du code de la route et être capable de guider l’apprenti conducteur lors des manœuvres complexes. Comme l’accompagnateur a une responsabilité légale en cas d’accident, il doit veiller à rester sobre et en état de conduire pendant toute la durée de la formation.
D’autres facteurs influençant le choix de la voiture en conduite accompagnée
Le niveau d’expérience de l’apprenti conducteur
Un jeune qui découvre la conduite aura sans doute besoin d’une voiture facile à manier et peu puissante. Pour un apprenti conducteur plus expérimenté ou ayant déjà suivi une formation initiale en auto-école, on peut opter pour une voiture plus performante.
Le type de trajets effectués
Les voitures compactes et citadines sont idéales pour les déplacements en ville, à l’inverse des véhicules plus grands et confortables qui eux sont préférables pour des longs trajets sur autoroute ou sur routes de campagne. Ainsi, l’apprenti conducteur pourra se familiariser avec toutes les situations qu’il rencontrera une fois titulaire du permis.
La disponibilité des voitures
L’apprentissage en conduite accompagnée peut s’étaler sur plusieurs mois, voire plus d’un an. Il faut donc vérifier que la voiture choisie sera disponible et adaptée tout au long de cette période. Si nécessaire, il est possible de changer de véhicule en cours de formation, à condition d’informer son assureur et de respecter les critères techniques et réglementaires mentionnés précédemment.
Pour conclure
Pour optimiser l’apprentissage en conduite accompagnée et garantir la sécurité de l’apprenti conducteur, il faut absolument choisir le bon véhicule, conforme aux exigences légales et adapté aux besoins spécifiques de l’apprenti. Le choix de la voiture et de l’accompagnateur doit être mûrement réfléchi pour que cette formation pratique soit la plus bénéfique possible et permette au jeune conducteur d’obtenir son permis de conduire en toute sérénité.
